lundi 7 janvier 2013

L'émotion doit jaillir de la photographie, en plein vol elle ne doit pas seulement vous frôler l'esprit, mais marquer en vous donnant la plus grande claque de votre vie. 

(Divonne les bains)


Pégélas et Charles-Antoine Mary


 Relève des moments que personne ne voit







mardi 1 janvier 2013



“Il n'y a aucune vérité venant de l'homme, sur le cheval...”

Nous ne pourrons jamais prétendre savoir cent pour cent la vérité sur les chevaux, les seules possibilités qui peuvent s'avérer véridiques sont celles qui pourraient être les situations les moins conditionnées...
L'âge de bronze signe une domestication du cheval par l'homme. L'équitation se pratiquait déjà dès l'antiquité, le but principal de l'utilisation d'un cheval était purement matériel, afin de se déplacer, de travailler, se nourrir ou  encore, il pouvait être un bon “véhicule” durant la guerre ... puis à la période de la Renaissance l'équitation s'affine vers un  but "artistique", s'en suit sportive, et de loisir.
Au moyen-âge (12ème siècle après J.C.)  les chevaux étaient déjà ferrés, portaient le mors, la selle et les chevaliers avaient déjà des éperons fixés aux talons.
L'équitation à cette époque était brutale, elle assouvissait la perversité et alimentait le pouvoir de domination des hommes : Un être-vivant considéré comme un objet à dominer.
Notons que si les chevaux étaient utilisés comme figurants au cœur de la guerre, et traiter de la sorte c'est qu'ils en résultaient être des animaux résignés, certes le fait qu'ils n'avaient guère le choix, permettait une rébellion quasi impossible.
La renaissance n'a pas été tout rose non-plus, le châtiment était de mise et la récompense trop peu présente. S'en suit des années et des années de découvertes auprès des chevaux, petit à petit les hommes s'émerveillent à découvrir que cet être fascinant peut être bien plus qu'un outil de guerre, de travail, ou encore même une œuvre d'art qui embellissait le travail de l'homme... Jusqu'à ré-attérir dans le travail militaire (...) l'école de Saumur qui débouche sur une équitation classique sportive, et de loisirs...
Toutes ces équitations ont un seul et même point commun qui se refilent comme la gale, mais qui Ô grand jamais n'a permis de se remettre en question sur l'animal qui est devenu notre partenaire au fil des siècles. On nous laisserait croire que certains peuples dans le monde, il y a des années de cela, montaient leur chevaux sans mors, sans selle tout comme la cavalerie Numide qui selon mon grand ami Wikipédia me confirme qu'ils montaient seulement munit d'un bâton  avec beaucoup de légèreté.

Voyez où je veux en venir?

Jusqu'à la monte sans mors.
Je souhaite déjà vous affirmer que la monte sans l'utilisation du mors se faisait il y a déjà plusieurs années avant que tout remonte à la surface n'importe comment. Des millions de petits moustiques ont envahit nos pages web, un peu comme un téléphone arabe où plusieurs cavaliers ont totalement déformés des frivolités avec un sujet sérieux dont beaucoup de cavaliers se fichent. Où voudrais-je en venir? Non, promis, je ne vous parlerai pas plus qu'un vague sous entendus; des miss-circus des blogs, on vous en tire déjà assez le portrait en vous parlant d'éthologie, les gens confondent tout. Bien, la soi-disant équitation éthologique a été la cible des pseudos-cavalières du web, mais il y a bien autre chose qui a été en vogue ces temps-ci... oui... c'est de détester les pro-circus-étho-cavalièrus-jambettus-blablablatus! 
 
         Ce dont je vous parle n'a aucun rapport avec une certaine mode. Ici, le sujet de la monte sans mors relèvera beaucoup plus qu'un simple aller-retour de la carrière au pré, où tu montes ton cheval "juste comme ça" en licol... Non. Nous pourrions comparer cela à une éthique. Je souhaiterai vous prévenir qu'aucune diffamation n'est à entre-voir ici, je ne parle pas de mauvais cavaliers parce qu'ils montent en mors, et de bons cavaliers qui montent sans, c'est beaucoup plus profond que de caresser l'eau à la surface, ça n'est pas de VOUS dont je parle, ni de vos mains, je n'ai pas la prétention de juger qui que ce soit, pour un simple outil que vous utilisez ou non. Nous avons tous un point commun (et bien entendu mes écris visent les amoureux des chevaux) c'est le bien être de nos chevaux. Peut-être que pour vous, les méfaits du mors n'effleureront pas votre esprit, ainsi soit-il, chacun pense ce qu'il veut... Le but n'était de juger personne, seulement juger l'outil qui est à notre disposition.
Encore une fois, pour fixer nos pensées, je ne parle pas de comparaison car il n'y a aucun point de comparaison possible à faire du genre «Je préfère un cavalier qui monte avec un mors,et une main douce qu'un cavalier qui monte sans mors avec une main dure!» Si vous me ressortez cela à la fin de mon récit, c'est que vous n'avez pas compris le but de mes paroles, ou bien c 'est que j'ai pu peut-être mal m'exprimer.
Parce qu'il n'est pas question ici de parler de cavaliers qui montent n'importe comment sans mors, il m'est impossible de comprendre une personne qui monte sans mors en ayant une attitude contradictoire à cette éthique. Malheureusement, ce n'est pas tout rose, il y a des imbéciles partout.
A l'inverse, pour moi, le mors même avec une main souple et douce, reste désagréable pour les chevaux, et de plus inutile. Mais, peu m'importe, chacun suit sa raison.
Dieu! Que je m'égare! Quelques êtres à part entière ont démontrés sans faire trop de bruit jusque là que de créer un lien communicatif autre qu'avec le mors était possible, et qu'en plus de cela le cheval s’avère être mile fois plus attentionné. Seulement, est-il possible selon l'orgueil des cavaliers, de remettre en cause des siècles d'équitation ? Du moins, d'avoir le culot d'ébranler l'équitation aux rempares de pierre camouflant un simple château de cartes, ainsi de risquer d'être juger et traiter d'incultes part nos compatriotes ? Au lieu d'être soutenu dans une thèse tout à fait plausible voire même logique, suffirait juste d'écarquiller les yeux, de se les passer à l'alcool, au vinaigre, ou que sais-je encore, mais de voir la réalité en face, et d'ADMETTRE que oui, nous pourrions évoluer et continuer les traces d'une équitation proche d'une certaine vérité de confort pour le cheval, mais aussi pour le cavalier!
Car, ce n'est pas qu'une question de bouche libre, c'est également synonyme de grande et profonde réflexion, détenir une base solide de vérité, un véritable accord du cavalier et du cheval sans contrainte et conflit Pourquoi ? Parce qu'il n'y a aucun plaisir à diriger un cheval avec une barre de fer entre nos mains. Il n'y a absolument aucune différence entre la précision du mors, et du sans-mors, sauf peut-être le travail qui doit être deux fois plus mental et appliqué, en sans-mors.
Il peut être un outil qui rime avec paresse, voire chantage. Parfois, lorsque je n'arrive pas à me faire comprendre par mon cheval, mes pensées conditionnées durant des années reviennent et se traduisent par cela : «Ah! Si j'avais un mors, je l'obligerai à aller à droite, même si il ne veut pas! Il n'aurait pas le choix!»
Véridique... Comme le souligne si bien mon moniteur : «Le mors n'est que le si bon chantage du cavalier, un faux ami, à ce moment là notre équitation ne se traduit que par ça. C'en devient une drogue, un besoin... Un raccourcis. La fainéantise prend le pas sur notre passion, c'est un fait... Mais lorsqu'elle commence à prendre la main sur un animal... c'est ici qu'il faut se réveiller! »
En plus de douleurs physiques que peut occasionner le mors, prouvé et re-prouvé même sous l'effet d'une main tendre, et douce (encore heureux ai-je envie de dire!) les cavaliers de la bonne école s'entêtent à défendre l'étude faite par le mors, ils se justifient... (mal!) lol

Il faut que vous sachiez que : Monter sans mors est avant tout un état d'esprit.

J'ai été initiée par mon moniteur qui n'a ni degré de la Cense, ni cassette vidéo de bidule chouette, il est cavalier de classique...sans mors, avec un cerveau qui fonctionne,se pose des questions, lit beaucoup et qui a su tirer le meilleur de l'équitation et du relationnel comme il l'entend, parfois dirigé par ces mentors, pour ensuite déterminer, et réfléchir par lui-même.
Je ne monte pas sans mors par mode, mais par réflexion et par choix pour des raisons qui seront exposés ici (ci dessus, et ci dessous )
Je pourrais également accuser une tout autre excuse qui réapparait sans cesse dans la bouche des cavaliers |Attention le contenu de ces phrases peut choquer les âmes sensées| : «J'ai du frein avec le mors!» --- «Je n'ai pas envie de mourir si je ne met pas de mors à mon cheval» --- «Mon cheval est fou!»
Pitié! Que vous montiez en mors pour une raison quelconque mais pas pour ces raisons-ci! Le but final du mors dans vos phrases est égal à la douleur que vous infligerez à votre cheval pour vous arrêtez ou lui ordonner quelque chose ! Non, non non et NON! Le mors n'est pas un frein = CONFLIT!! Il NE doit PAS être le raccourcis d'un travail négligé ! Il ne doit pas être un outil de torture à cause de votre manque de maturité, ou de niveau équestre (ou manque d'intelligence parfois ça arrive!) puis, un cheval qui n'est pas gérable ne doit pas être monté (ni en mors, ni sans, d'ailleurs!)
Le mors est une des plus grandes illusions données aux cavaliers, c'est dingue, cet effet psychologique qu'il peut avoir sur nous, il ne doit pas apaiser l'angoisse du non-contrôle, ce n'est qu'une sorte de placebo dangereux qui peut vite déchanter, ne jurant parfois que par ce moyen pour arrêter son cheval...vous seriez vite déçus.

Parfois, nous pouvons en oublier les autres moyens indispensables de communications, aveuglés par le mors et ses effets immédiats en faisant endurer la douleur à votre compagnon... malheureusement, sur beaucoup de cavaliers, ce sont les racines de l'équitation d'antan qui l'emportent, et peu sont convaincus des méfaits du mors, et beaucoup de cavaliers pensent avoir une main juste, incapable de blesser leur chevaux. Bien évidemment, autant se crever les yeux, et les tympans que de remettre en doute l'équitation de nos ancêtres, autrement dit : «ça me fait mal aux fesses de me remettre en question après quelques années d'équitation! Il n'a pas mal, il me l'aurait dit sinon!» Lol !
Dans un autre genre, on m'a dit un jour : «Euh, et en plus ton cheval il bave pas sans mors, donc n'est pas décontracté! Alors, qu'as-tu à répondre à ça? hein?hein? !»
Vous assurez et rassurez que vos chevaux ne bavent pas non plus au pré... ? lol, rien n'est prouvé sur le soit disant effet décontractant du mors... ce n'est qu'un fait constaté pour mettre une définition sur la mousse ou/et la bave qui sort de la bouche des chevaux lorsqu'ils ont un mors dans la bouche.
L'équitation sans l'outil numéro un dans la liste principale du matériel à acheter autrement dit, le travail sans-mors n'est pas un travail de fainéant comme beaucoup le prétende, c'est un travail à faire à pied. Les principaux points sont fondamentaux avant de juger quoi que ce soit.


  • Le respect à pied doit être obligatoire, avant d'envisager quoi que ce soit monter, il faut que les bases à pied soient acquises. Et, avant chaque travail monter, la vérification de ce point-ci est IMPORTANTE!  Du moins, je le fais systématiquement. Suivant le tempérament du cheval le travail à pied mettra plus au moins de temps, parfois une séance, ou deux... voire plus avant de monter à cheval.
    Lorsque je vous parle de travail à pied, ce n'est ni de la jambette, ni du reculer. C'est par exemple : Le cheval ne doit pas me dépasser, ni me bousculer, contrôler ses membres, travailler l'anticipation, le mental du cavalier, longer...
  • Puis un travail monter, pour un cheval décontracter, il faut un cavalier décontracter. Il faut à présent comprendre qu'une fois sur son dos, vous êtes liés au cheval, vous pourriez même vous y ancrer... un haut du corps détendu est la clé. Je vous invite à lire les livres de Sally Swift sur l'Equitation Centrée *** qui est une porte grande ouverte aux secrets de l'équitation...
  • Une technique de jeu dans les mains, pour développer les réactivités de votre cheval, c'est très dur pour le cavalier, et seulement une partie de rigolade pour votre cheval (ou tout dépend sa capacité à apprendre), il faut que vous raisonniez comme si vous étiez face à une personne qui vous parlait avec une basse et douce voix... puis qu'un jour, lorsqu'il se passe quelque chose d'important, vous aillez à peine besoin d'élever la voix pour vous faire comprendre. Eh bien c'est ce que nous recherchions à cheval, une simple pression à peine rien, pour faire comprendre quelque chose à un cheval qui pourrait par exemple, s'emballer... sait-on jamais! Le décor du pays des bisounours n'est pas toujours présent!
  • Un travail sans mors ne veut pas dire un tour de manège à la sortie du supermarché! Nous travaillons comme tout autres cavaliers classiques qui travailleraient en mors. Chercher la décontraction, l'équilibre du cheval, l'incurvation, etc... Il n'y a pas plus précis, contrairement à ce que les gens pensent, qu'un travail sans mors. Je ne vois pas pourquoi certains arriveraient à travailler sans mors, dans la précision totale, et comme par hasard... ceux qui n'en sont pas convaincus et qui s'y essaient, n'y arrivent pas. Étrange! ^^
A ce moment là, c'est VOUS qui êtes contraint d'adapter votre langage à celui de votre cheval, car dès à présent il n'écoutera que ce que vous lui dites ( moins on en fait, et plus il en donne... prouvez, prouvez, et encore prouvez...et je n'aurai jamais pensé!) il n'y aura plus d'excuses, votre cheval ne répond qu'à vos questions...
Partage d'un bout de mon roman :
« De nombreux cavaliers de bons niveaux qui sont venus chez moi, monter à cheval, sans mors… étaient démunies face à cette monte ; d’un coup ils se sentent impuissants de n’avoir plus rien qui marche sur leur chevaux. Maintenant, c’est chacun à sa place, mais en travaillant ensemble. Et ça, c’est frustrant. Frustrant de ne rien contrôler autrement que par la relation que nous entretenons avec notre cheval, la confiance qui nous est demandé d’avoir pour monter ; la concentration et la précision de nos gestes pour obtenir quelque chose ; mais tout ça ce n’est que du positif.
Nous sommes dans une société de dominance et de rapport de force. Mon patron me commande, je commande ma voiture, je commande mon cheval; j’aime avoir de l’emprise et le guider. Je suis le petit bonhomme qui leur demande de mettre du relationnel et rien que du relationnel dans leur couple; certains me diront merci, et d'autres s'en iront frustrés d'avoir été nu pendant une heure et demi.» Je verrai pour publier quelques extraits sur notre histoire...
L'équitation sans mors c'est être capable d'être contraint à la place de son cheval, en abandonnant un conditionnement qui nous simplifiait la vie, afin de se remettre totalement en question, sans remettre complétement les bases de l'équitation en doute, juste d'évoluer avec son temps et d'avoir l'intelligence d'enlever un outil factice dans notre rapport cavalier/cheval. La seule chose qui vous lie à votre compagnon c'est simplement le relationnel que vous développerez avec lui.
Pour finir, je reste encore bouche bée de ce que je vis avec mon cheval, je me rends compte que j'étais bien loin du compte en évoluant dans un monde complétement fermé, où les chevaux sont considérés comme des animaux dangereux, incontrôlables sans un outil en acier dans la bouche, dirigé par une poigne de fer lorsqu'il se passe quelque chose, j'ai développé des peurs ingérables à cause de ces clichés. Bien sûr un cheval reste un animal imprévisible mais tant qu'à faire, aucunes barrières ne retiennent un animal peureux... Quoi qu'un seul sentiment peut l'apaiser... le peu de confiance qu'il peut nous donner. A ce moment là c'est le moment crucial, c'est notre histoire qui est mit en jeu... Encore une fois, c'est la relation que vous avez avec votre cheval, ce que vous avez créé à pied, et monté qui se jouent. ****
Je pense être encore loin du compte, mais je vous souhaite d'avoir quelqu'un qui vous ouvre les yeux sur notre passion commune... L'amour d'un être si cher à nos yeux. Je vous souhaite de vous rendre compte de ces choses si simples qui paraissent être une montagne à gravir, j'en suis encore si loin mais j'avance. Je ne suis pas seule.
Je vous assure que dans notre quête de bon sens, et de travail approfondit, il n'y a que moi, jusque là qui ait appris tout ce que m'enseigne mon moniteur, comme quoi... j'ai longuement pensé que c'était mon cheval le problème, et il m'a finalement démontré que j'avais tout faux, je me plantais de victime sur toute la ligne.
N'oubliez pas qu'un cheval se résigne, si il ne vous dit rien il faut toujours veillez à son confort, qui passe déjà par les bases... Si vous avez la chance d'avoir un cheval qui vous montre quelque soit le signe de son agitation, écoutez le, il est de bon conseil, c'est un bon mentor. Il n'y a aucune supériorité à avoir face à lui... pas plus que de le considérer comme un être inférieur.

L'important dans le couple cavalier/cheval, ce n'est pas la théorie, ni tout autres choses encore, c'est le relationnel, et c'est ce que je tente de t'apprendre.

Je relate encore une fois, que ces pensées ne tiennent qu'à moi, et à d'autres cavaliers... Mais en rien je ne me permet de juger qui que ce soit qui n'aient pas les mêmes méthodes. C'est simplement la liberté d'expression, d'autres étalent leur travail en mors, sans forcément en écrire une tartine puisque c'est purement normale, en revanche, on nous demande trop souvent de se taire lorsque nous avons des méthodes différentes des autres. Ce que je ne souhaite pas forcément faire.

Je vous invite à parcourir sans modération un site formidable : SolYSombra
*** Equitation centrée Tome 1 Sally Swift et ; Equitation centrée : Aller plus loin





lundi 31 décembre 2012

Un peu plus de 700.000 cavaliers en France. Une bonne partie ont commencés leur premiers pas en club hippique, sous l'influence d'un(e) moniteur/trice qui nous inculque les bases, parfois l’essentiel, «à la surface» et d'autres qui forment de vrais petits cavaliers en profondeur.

85% d'entre nous, avons déjà entendu ses phrases :

«Il se fiche de toi ton cheval, montre-lui qui est le chef!»
«Talooooooooonne! Bourre lui dedaaaaans!»
«Il te teste!»
Et, bien d'autres encore... Avons-nous réellement, nous, petits cavaliers avec (je l'espère) un cerveau assez perspicace pour secouer notre petit pois chiche, sous notre superbe bombe Samshield? Nous sommes-nous posé cinq minutes, ouvert nos doigts de force pour lâcher notre cravache rose bonbon qui sert à réveiller Pompon et réfléchir deux secondes (qu'est-ce dans une vie?) sur la réalité des propos qui sont aussi populaires que les potins de Rihanna, et qui se propagent comme le virus de la Grippe (et qui sont tout aussi nocif!), sur les 8clubs que j'ai pu côtoyer, j'ai entendu exactement les mêmes paroles, mêmes mots à la virgule près! Étant enfant, je pensais que les moniteurs étaient :

Réponse a) Jumeaux, triplés, quadruplés, etc.
Réponse b) Formés à la même école, par le même professeur, avec le même cours!
Réponse c) Qu'ils détenaient la vérité, puisqu'ils soutenaient les mêmes propos.
 
Heureusement, ça n'est que 98,9% des moniteurs d'équitation. (Ouf, on a pas tout perdu!) LOL
Stop contre la diffamation des bisounours ! Respecter son cheval n'est pas vivre dans un monde utopique!
En revanche, penser que nous pouvons être son leader, ou son patron (ce qui voudrait dire = Je t'ordonne quelque chose, si tu ne le fais pas, je te punis; OU, je te le fais faire de force... )  l'idée que nous sommes plus intelligents et plus forts que le cheval, est ridicule, et dénué de sens...
Votre cheval n'est pas idiot, et comprend ce que l'on peut attendre de lui, si on le lui explique précisément,  et poliment en se pliant à son moyen de communication.
Beaucoup, beaucoup, (...) beaucoup, beaucoup de cavaliers n'acceptent pas que le cheval leur disent : «M*rde!», ils pensent que ce n'est pas normal qu'un animal ne se plie pas aux exigences du maître. On demande = Ils exécutent, point à la ligne, non négociable!
De quel droit? Le plus gros problème avec notre relation aux animaux est le pouvoir que l'on peut détenir entre nos mains puisque l'homme réfléchit, est conscient blablabla... je vous passe les détails d'une auto description qui caresse l'homme dans le sens du poils... Des gens prennent des animaux dans le but de posséder quelque chose, d'avoir le POUVOIR de DOMINER un ÊTRE VIVANT! L'équitation attire des personnes de tout état psychologique qui grâce à certains outils, et à certaines pratiques alimentent leur fantasme de domination à exécution (malheureusement, on nous inculque cela sans le savoir, au tout début de nos premiers pas en selle!)
Enfin, passons.

«Pompon, est-ce que tu peux s'il te plait trotter mon chérinou?» = «Pompon, gliblidlublumuchu tiplieicjek tdkcje lkj chrifc?» La seule chose qu'il peut retenir c'est seulement l'intonation de notre voix, l'INtention du mot, ce que l'on en laisse percevoir et certains de nos mots qui sont associés à un ordre précis! Mais je suis persuadé que nous pouvons nous passer de notre voix afin de renforcer nos moyens de communications corporels ! Pourquoi ? Parce que la voix peut être une entrave au langage équin. Notre plus bel outil de communication d'humain à humain est le langage, effectivement mais d'humain à animal, c'est tout autre chose. Nous, humains, qui nous sentons parfois un peu supérieur avons tendance à souhaiter que le cheval nous comprenne, et non l'inverse.
Tout est voué à l'échec, si nous réfléchissons comme cela. Ça engendre une perte de communication entre cavalier et cheval, une croyance en une fameuse "rébellion de notre cheval" ou comme certains le pensent "Crise d'adolescence" (sans oublier les boutons, et les poils qui poussent ...lol) ou bien, parfois d'autres ne se posent aucune question et finissent par employer la force, car comme notre virus s'incruste bien dans notre cerveau (puce de conditionnement du cavalier) « Pompon se fiche de ma poire!» alors Pompon va prendre cher !
Tôt ou tard, tout se paie. Une seconde d'inattention sur un "Pompon" fougueux, ou malicieux, et c'est le petit cavalier qui mange le sable!
Il vaut mieux être l'ami du cheval, que son ennemi. Même si c'est un animal qui, bien souvent, se résigne et subit sans faire de vague...
Je m'arrêterai ici pour ce soir. J'explorerai certains de mes perceptions plus tard. J'ai seulement laissé plané quelques unes de mes idées.

L'équitation n'est pas un combat, loin des tensions conflictuelles ou tout autre haine camouflée ou étalée au grand jour.


Pour finir, je pense qu'il serait intéressant de revoir l'enseignement des moniteurs d'équitation, une partie théorie ne serait pas de trop :
- Connaitre les fonctionnements du cheval, les différentes maladies,  les allures, ses codes et sa communication.
- Un travail à pied serait surement nécessaire et plus bénéfique afin de faire gagner en patience les futures cavaliers et leur inculquer le respect du cheval et les véritables valeurs de l'équitation (qui n'est pas que monter sur un cheval, et Huuuh Tayo!)
- Apprendre ce qu'est et à quoi sert tel ou tel matériel ...
- Comprendre l'action que l'on DEMANDE au cheval (et non que l'on exige!) et pourquoi.
- Bien d'autres choses encore que je développerai plus tard... il est important de tracer un début de chemin droit, et propre dans le respect de l'animal, aux futurs cavaliers.
Bien trop de club à l'heure actuelle coupe les jambes des cavaliers, en leur limitant leur connaissance et leur savoir afin de les garder jusqu'au bout dans leur structure, pour ne pas voler de leur propres ailes.
C'est bien dommage, car en étant enseignant, il nous faut être pédagogue et généreux...
à méditer.

lundi 3 décembre 2012

Levé de rideau.



Bienvenue ici, toi qui doit éprouver un amour certain pour les chevaux et l'équitation.

Je n'ai pas d'autres buts que de vous étaler ma vie, mon cheval et mes photographies ici, si ce n'est que vous faire partager qu'une toute petite goutte d'un savoir qui m'est partagé par un grand monsieur.

Qui suis-je ?

La petite cavalière. Ma passion des chevaux m'est apparue très jeune, très vite j'ai été absorbée par l'univers et le monde des courses hippiques qui m'ont fascinés. J'ai sillonné mon premier hippodrome à l'aube de mes treize ans. Ma fibre artistique m'ayant rattrapé je me passionne pour la photographie, d'un compact à un bridge, puis un réflex...
nikon-d3100-18-55mm-55-200mm-reflex
Mon grand ami  Nikon D3100 et ces deux compères 18-55mm et, 55-200mm m'aideront à animer ce blog, puisqu'ils m'accompagnent partout !
«Oui» tout petit mot si fabuleux dans ce cas de figure-ci, et qui signera le début d'une aventure qui commencera le 21 Août 2012... du moins, c'est ce que je pensais...

Qui est-il?

Un trotteur français d'un mètre soixante sept, qui est adorable, les gens qui nous voient, comprennent le certain lien qui nous unit. Très petit dans sa tête, je dois apprendre à le laisser voler de ces propres ailes.


 L 'équitation ne comporte aucune méthode selon moi, peut être un concentré de sport et de relation si forte entre deux êtres vivants. C'est passé au mixeur, broyé, tout ce que vous voulez, mais c'est un mélange surprenant [parfois trop ardent, puisqu'il en découle de la vie d'un être si beau et si cher à nos cœurs... que parfois certaines personnes oublient dans l'histoire] Ils oublient qu'il est notre semblable, comme  tout autre animal sur cette Terre. Pour entretenir une relation forte et complice, il faut traiter votre cheval d'égal à égal, bien qu'au départ nous partons déjà sacrément handicapé, mais ce n'est pas pour autant que l'on va couper une jambe ou un sabot à votre cheval, non,non !

La compréhension, l'humilité et l'écoute sont les maîtres mots de l'équitation.